« Première sortie en ville, à Vellore »
En discutant avec les foreign students qui sont déjà ici depuis quelque temps, j’ai appris que la chose que j’allais le plus vite apprendre c’est la patience. En effet, deux jours après mon arrivée, le Jeudi, j’avais rendez-vous avec Anita au « IR Office » à 9h. Je n’étais pas encore sur du décalage horaire qu’il y avait ici par rapport à la France donc j’ai décidé de venir en l’avance au cas ou ça ne serait pas 3h30 de décalage mais 4h30. Je suis donc arrivée à 8h30. Le bureau n’était pas encore ouvert. A 9h, tout le monde est arrivé, ainsi qu’Anita. Nous nous sommes dit bonjour puis elle m’a dit d’attendre. Vers 10h, les autres foreign students sont arrivés, moi j’attendais toujours, quoi ? Je ne sais pas. Puis finalement, vers 10h30 on m’appelle enfin. Je rends les papiers que j’ai rempli la veille, ils en font des photocopies, j’agrafe des photos sur ces mêmes papiers, enfin que des trucs super importants. Des choses qui nécessitaient une heure et demi d’attente. On nous annonce que nous irons faire « the registration » à «the police station » vers 11h. En fait, tout étranger présent en Inde doit se faire enregistrer auprès des autorités indiennes. Finalement, à 11h30, on nous annonce que la personne responsable des « registrations » n’est pas là aujourd’hui. Toute une matinée passé à attendre. Mais la journée n’est pas perdue car en début d’après midi j’ai rencontré mon maître de stage. Je pense que c’est un comique car il pense que je suis en Inde pour un stage de 6 mois. Ouh la ! Je rigole de bon cœur. Je lui dis que je ne suis ici que pour deux mois. Personnellement, je trouve cela déjà bien assez long. Il me donne donc un projet réalisable en 2mois, un projet qui me convient. Je suis contente. Je le revoie le samedi suivant. Eh oui, en Inde on travaille du Lundi au Samedi. Revenons à l’administratif. On nous redonne rendez-vous le lendemain à 11h pour aller faire ces « registrations ». Mais encore un imprévu, la voiture qui devait nous y emmener n’est plus disponible. Les « registrations » sont donc reportées au lundi suivant. Vendredi après midi, ça y est je peux aller sur le net ! J’ai du mal à téléphoner ici donc je donne des nouvelles à tout le monde puis je me mets au boulot. Samedi matin, boulot et puis dans l’après midi on a prévu d’aller en ville.
La ville de Vellore. Nous sommes quatre à y aller. Nous prenons un pousse-pousse. La conduite en Inde donne de ces frayeurs, surtout lorsqu’on est dans une espèce de mobylette à trois roues. Nous arrivons entier au centre ville de Vellore. C’est un tel fouillis. C’est poussiéreux, rempli de monde, les égouts sont à découvert, c’est extrêmement bruyant, il y a plein de mouches. En clair, c’est différent de tous les centres villes que j’ai connus jusqu’ici.
On rencontre des vaches se promenant en ville tranquillement, mangeant tout ce qu’elles trouvent sur leur passage sans que personne ne les contrarie. On rencontre aussi des singes perchés sur des façades et regardant tout ce qui se passe autour d’eux. Cette ville indienne est d’un folklore impressionnant. Par contre, y aller est épuisant, la chaleur est étouffante, la poussière et le bruit et les odeurs finissent de nous achever. Il faut être en bonne condition physique pour supporter d’aller faire un tour en ville. Finalement, nous rentrons à VIT épuisés. Après une bonne douche, pour enlever toute la poussière qui c’était incrustée sur moi, puis le traditionnel plat de riz accompagné de la même sauce aux légumes que je mange depuis que je suis arrivée, dodo.
.fin du Chapitre 3.
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