« Premier Réveil à VIT »
Durant mon séjour à VIT, je loge sur le campus, à « l’Hostel ». Le jour de mon arrivée, rien n’avait vraiment d’importance. Du moment où je pouvais m’allonger pour dormir c’était parfait. Ce n’est qu’au petit matin, remise de mes émotions que j’ai réalisé ce que j’avais vu la veille. Lors de mon arrivée, il faisait nuit. Ce que je voyais du campus à travers les vitres paraissait très beau, très moderne mais leur portail principal n’était pas électrique. J’ai trouvé bizarre, cela ne collait pas avec la modernité du lieu. Puis je suis arrivée au quartier des filles. Là encore, un grand portail toujours pas automatisé. Bon. Une jeune indienne, la fille de l’intendante, vient m’accueillir. L’entrée du bâtiment est moderne. Nous prenons un bel ascenseur, parlant, dans lequel il passe du Kenny G. A ce moment, je me dis Whoua ! Puis on arrive au deuxième étage. Il fait sombre, je trouve que l’intérieur dénote avec l’extérieur. Autant l’extérieur paraît moderne, majestueux, autant l’intérieur est d’une extrême simplicité.
Dehors j’aurais pu dire quelle belle architecture (bien que belle, c’est beaucoup dire) mais une fois à l’intérieur, c’est d’un banal hideux. Le pire c’est que les couloirs ressemblent à des couloirs de prisons avec des cadenas aux portes. C’est quoi cet endroit ?! Ou suis-je tombée ?!
En plus, lorsque je suis arrivée, la fille de l’intendante me demande si j’ai un cadenas, si j’ai des draps, si j’ai du papier toilette. C’est quoi toute cette histoire, un gag ?! Elle ne montre les toilettes, les douches, les points d’eau potable... Mais son anglais est très moyen donc je ne comprends qu’à moitié, elle me soule. Heureusement, il y a étudiante allemande d’une extrême douceur qui vient aussi m’accueillir. Mais le summum a été quand je suis rentrée dans la chambre, toute poussiéreuse, avec des barreaux aux fenêtres et une table en fer avec un matelas de 5cm d’épaisseur en guise de lit. On me laisse finalement tranquille. Je sens que je vais craquer. Je n’ai qu’une envie me coucher et dormir. On revient me déranger. Cette fois, c’est l’intendante qui vient me voir, elle veut me refaire le speech que ça fille m’a déjà fait, elle veut me présenter la gentille étudiante allemande que j’ai déjà rencontré. D’ailleurs c’est grâce à elle si l’intendante me laisse enfin tranquille. Là s’en est trop, je m’enferme et je craque. Cette nuit là, j’ai plutôt bien dormie. Le lendemain, lorsque je me réveille, il n’y a personne. Je pensais qu’elle avait dit qu’elle viendrait me chercher vers 10h. J’ai mal compris. Je commence à avoir faim mais je ne sais pas ou on mange ici. Il est 11h, j’appelle Anita, je lui dis que je suis là. Je suis censé venir la voir au IR Office, où est ce ? Je ne sais pas, elle me demande de dire au gardien de l’appeler pour lui expliquer quelque chose me concernant, là plus de batterie. Zut ! Le nom d’Anita Charles ne dit pas grand-chose au gardien. Il me dirige vers l’intendante. Chez elle, je ne trouve personne, on me dit quel revient à deux heures. Je vais me coucher en attendant. Finalement à deux heures, je la rencontre, elle m’indique où manger puis m’accompagne au IR Office. Là quelques formalités à remplir puis balade sur le campus. Le soir, je fais la connaissance d’une autre étudiante allemande. Puis nous allons toutes mangées, les 2 étudiantes allemandes, Jetta, Christina, Raïssa et moi, au « Mess », la cantine de « l’Hostel ». Une journée de passée.
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